samedi 21 février 2009

CADENCE DU POEME



Sur la cadence avec laquelle le poème suivant est écrit:

Nous qui demeurons sur Terre, nous ne pouvons rien faire par nous même; tout est dirigé par des Esprits, comme la Digestion et le Sommeil.
Quand ce Poème me fut dicté, je pensais tout d’abord qu’une Cadence Monotone dérivée de l’asservissement modernes de la rime comme celle utilisée par Milton, Shakespeare et tous les écrivains du vers sans rime Anglais, était une chose nécessaire et indispensable à toute Versification. Mais je trouvais très vite que dans la bouche d’un vrai Orateur, cela n’était pas seulement maladroit, mais que c’était aussi une servitude tout aussi importante que la rime elle-même. J’ai donc produit une variété de cadence et de nombre de pieds dans chaque ligne. Chaque mot et chaque lettre a été étudié et mis au bon endroit: les nombres terribles sont réservés pour les parties terribles, les nombres doux et gentils pour les parties douces et gentilles, et les nombres prosaïques pour les parties de moindre importance. La poésie a Enchaîné et continue d’Enchaîner la race humaine. Les Nations sont Détruites ou Fleurissent selon la proportion avec laquelle la Poésie, la Peinture et la Musique sont Détruits ou Fleurissent. L’état Premier de l’Homme était Art, Sagesse et Science.

Lecteur, amoureux des livres, amoureux du paradis
Et de ce Dieu à qui tous les livres sont remis,
Qui, dans la terrible grotte du mont Sinaï
Donna à l’Homme l’art étonnant de l’écriture.
Le voilà qui parle encore à coup de tonnerre et de feu -
Tonnerre de pensées et flammes d’un ardent désir.
Jusqu'aux profondeurs de l’Enfer, j’entends sa voix
J’imprime donc, et mes caractères d’imprimerie ne seront pas vain;
Le Ciel, la Terre et l’Enfer, à l’avenir vivront en harmonie.

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