samedi 21 février 2009

LOS DENONCE L'ERREUR D'ALBION


Los essaye de détacher Albion de la séduction fallacieuse que Vala opère sur Albion et ses fils.

Et ainsi, Los cria haut et fort aux fils d’Albion:
« J’entend retentir vivement le cris perçant de l’Enfance, et les gémissements
De la Mort, du fond des terribles nuées d’Albion
Ce que peut bien être l’Homme, qui peut le dire? Mais que peut bien être la Femme,
Pour avoir autorité sur l’Homme du Berceau à la Tombe corruptible ?
Il y a un Trône en chaque homme, c’est le Trône de Dieu.
Ce Trône, la Femme l’a proclamé sien et l’Homme n’est plus.
Albion est le Tabernacle de Vala, et son Temple
Et non plus le Tabernacle et le Temple du Très-Haut!
Ô! Albion pourquoi Créerais tu une Volonté Féminine,
Pour cacher le Dieu le plus évident dans une tanière reculée, où même
Dans la silhouette d’une Femme et dans un Lieux Saint isolé du monde,
Que l’on puisse fureter après lui comme après un trésor volé?
Caché parmi les Morts, et muré des sentiers de la vie. »

Ainsi parla Los: Mais quand il vit la mort bleue sur les pieds d’Albion,
Il entra à nouveau dans le Corps Divin, attentif et miséricordieux;
Alors qu’Albion s’enfuit toujours plus indigné, revanchard, couvrant
Son visage et sa poitrine d’une sécheresse pétrifiante, et ses mains
Et pieds, de peur qu’aucun n’entre en son sein ni n’embrasse
Son coeur caché. Son Emanation pleure et tremble en lui,
N’exprimant point sa jalousie, mais la cachant comme pour ainsi dire
Avec du fer et du métal, sombre et opaque, avec des nuages et des tempêtes menaçantes.
Ses forts membres frémirent sur ses hautes et noires montagnes.
Se détournant de l’Amour Universel, pétrifié il allait,
Sa froideur sévissait contre la chaleur de L’Eden, avec de forts
Tonnerres de guerre mortelle (la fièvre de l’âme humaine),
Des feux et des nuages de fumées tourbillonnantes.
Mais le Sauveur le suivait doucement,
Déployant la Vision Eternelle ! La Divine Similitude,
Dans l’amour et les larmes des frères, soeurs, fils et amis,
Qui, dès lors qu’ils ne sont plus contemplés, entraînent l’homme dans la non-existence,
Disant « Albion, nos guerres sont des guerres de vie, et des blessures d’amour,
Avec des lances intellectuelles, et de longues flèches ailées de pensée.
Mutuels dans l’amour et la ferveur qui renouvelle toutes choses
Nous vivons comme Un seul Homme; car contractant nos sens infinis
Nous contemplons la multitude; les dilatants, nous voyons comme un,
Comme Un seul Homme toute l’Universelle Famille, et cet Homme Un
Nous l’appelons Jésus le Christ -et lui en nous et nous en lui,
Vivons dans une parfaite harmonie en Eden, le pays de vie,
Donnant, recevant et pardonnant nos offenses.
Il est le bon Berger, il est le Seigneur et le maître;
Il est le Berger d’Albion, il est complètement en chacun,
En Eden, dans le jardin de Dieu, et dans la paradisiaque Jérusalem.
Et si nous t’avons offensé, pardonne-nous, ne te venge pas contre nous. »

Parlant ainsi, la Divine Famille suit Albion:
Je les vois dans les Visions de Dieu sur les plaisantes vallées.

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